
Devant la morosité du monde des vivants, les trois goules festives de NoT BaD sortent enfin de leurs tombes avec la ferme volonté de redonner du tonus à un paysage musical trop statique.
Après des années passées à peaufiner dans leur crypte leurs hymnes macabres et bombastic, les parisiens d'outre-tombe sont parés à faire déferler leur irrévérencieuse horde de monstres pour de grandes parades.


Morris Duvis : Guitare
Né en 1899, mort en 1940 percuté par une voiture en stationnement.
Ingénieur de profession, il a notamment mis au point le premier obus à fragmentation verticale asynchrone. Le projet fût un échec, selon lui : "On a pas réussi a calibrer la trajectoire du radis. La prochaine fois, on utilisera un topinambour"
En 1939,suite à une erreur de commande, il reçoit une tonne et demi de dinde marinée. il tente de les paner et de les vendre sur le marché mais finit par se faire voler l'idée par un colonel américain.
Suite à son décès il optimisa les services informatiques de l'au-delà en s'inspirant de l'administration française. Après le crash complet du sytème d'admission au purgatoire, on lui signifia qu'il ne pouvait rester plus longtemps chez les morts et fût renvoyé parmis les vivants.
Brutal Juice : Guitare
Né en 1922, condamné à mort en 1959.
À 16 ans, Brutal est physio « Aux Belles Poules » de Paris. Il est renvoyé rapidement en raison de la disparition suspecte des sous-vêtements de plusieurs hôtesses. En arpentant la rue de la Soif, il trouve une guitare électrique dans une poubelle, la répare et découvre sa nouvelle vocation : la lutherie.
En 1957, il ouvre son atelier mais les ventes peinent à décoller. Sur les conseils d'une prêtresse vaudou, il égorge ses deux employés et utilise leur sang pour teindre le bois de sa nouvelle création : la BrutalCaster.
Un excès de rhum et de vantardise mènent à son arrestation. Lors de son procès, il avoue « Oui, j’ai fabriqué des plectres avec les os, pas de gâchis ! ».
Arrivé au Purgatoire, il est victime d'un bug informatique et est renvoyé parmi les vivants.


Arnie Spookingham : Chant
Né en ??. Mort en ?? Il ne conserve que peu de souvenirs de sa vie…
Ou de très vagues impressions : le goût amer et piquant d'une liqueur contre le palais ; la douce chaleur d'une épaule sous la main ; la projection d'un vieux film sur une toile blanche – Nosferatu, d'après le jugement de son cerveau déliquiscent.
En revanche, ce qu'il garde en mémoire, entre tendre compagnie et bonne chère, c'est la vilaine jalousie de ses contemporains… d'où cette douleur fantôme, très légère, qui le picote parfois sous les côtes.
Mais qu'à cela ne tienne ! Si son existence fut courte, il découvre dans la mort sa meilleure vie.
Et juché sur sa stèle, le revenant chantonne un air entraînant, rictus et orbites braqués sur la ville avec dans le crâne un seul slogan: debouts, les morts !
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